Lundi 19 novembre 2012. Avant notre match contre BMV quatre-vingt-twelve, tous les Spartiates se sont retrouvés devant la partie qui opposait les fe-meus d'Yverdon à leurs homologues de Penthalaz. L'occasion de chanter, de rire et de préparer la rencontre qui allait suivre dans le sérieux idoine (veuillez tracer ce qui ne convient pas). Place donc aux grandes analyses de volleyball signée de nos "Experts: Yverdon".


"Non, mais regarde: ça va pas. Leur passeuse, à chaque fois, elle se retrouve déportée!
- Ah ouais. Et ça, forcément, ça te rappelle de mauvais souvenirs." Bah oui, il a été passeur notre président. Hum.

Une fille qui aime le lard: "Vous avez prévu d'aller manger dehors ce soir?
- Euh, on verra.
- Ah bon? Mais vous y allez presque tout le temps!
- Ouais, mais là il fait un peu froid... On demandera peut-être une place à l'intérieur." Padam, pam, pssssh.

"C'est qui, leur oppo?
- Attends... Elle s'appelle 'Chèvre'.
- Ah, okay.
(Plus tard, enchaînement d'un ou deux points un peu moches.)
- T'as dit que c'était laquelle, 'Chèvre'? J'ai un doute, là!"

Alors qu'on venait d'ouïr que le président "faisait du bruit seulement quand il écarte les cuisses" (on n'a pas entendu le contexte, désolé), Dédé demande au Blond son adresse. "Ah ben tu devrais le savoir avec le nombre de fois que tu es venu quand il n'était pas là!", rétorque notre dévouée coach-assistante et fiancée du Blond. Ah ben ouais!

Bon, trêve de plaisanteries: z'aurez compris qu'on s'est bien marré!

Mercredi 14 novembre 2012. Vous le savez depuis trois ans que vous nous lisez, nous sommes plus prolixes dans la victoire que dans la défaite, ce qui explique probablement l'absence de billets dans cette rubrique depuis deux semaines. Samedi, on a donc gagné, contre Ferney, mais malgré tout, c'était pas la monstre éclate et on a pas de l'anecdote au kilo à vous enfiler, désolé. Ah, on devient pénibles, m'sieurs-dames, c'est terrible.

Quoi qu'il en soit, on vous fournit tout de même un vieux top du jour.

1. "Eh, t'as vu qu'il y a toi dans dix ans, dans l'équipe en face?"Luigi a beaucoup apprécié. Désolé Luigi, hein, mais en même temps c'est pas tout faux!

2. Dédé au service. "Service facile, les mecs!", crie un Ferneysien confiant. Ouais. On peut admettre ce genre d'annonce, bien sûr, mais dans l'idée, enchaîner avec une récé qui ne termine pas au plafond c'est mieux, niveau crédibilité. Gros LOL.

3. Les mecs, en face, ils parlaient tous comme La Mire. Exemple: shake-hands du début de match: "Bon match! Bon match! Bon match! Bon match!", lâchent les Spartiates et la plupart de leurs adversaires. "Wololololo, les mecs, un peu d'originalité, merde! Vous dîtes tous la même chose!", déplore l'un d'entre eux avec une moue digne du Blond (celui de Gad, pas le nôtre). Copain, on doit t'avouer qu'on a bien pensé à dire un truc, mais non.

4. "Tu lui sers dessus, au niveau des couilles!" Oui, le Coach nous donne des consignes très précises. Après, au niveau de l'application... Comment dire... Tout ce qui est "Tu" et "sers", ça va, et encore, c'est pas toujours dedans. C'est tout le reste qu'on a de la peine à mettre en pratique.

5. Depuis quelques semaines, à chaque fois qu'on arrive à la salle, on doit balayer sévère pour nettoyer le sol, qui nous est laissé dans un état, disons, "discutable". Proposition: la prochaine fois, on prend de quoi semer du gazon et on joue le match façon Annecy! Avec tout le sable, la terre et la poussière qu'il y a par terre, ce serait dommage de ne pas en profiter.

Lundi 22 octobre 2012. Samedi, c'était la fête au Blond! Bon anni, le Blond, d'ailleurs, hein! Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on lui a fait sa fête, au Blond. Allez, le top des petites attentions préparées à son égard par nos délicats Spartiates:

1. L'attentionné Luigi a tendrement omis d'aller bloquer un central adverse alors que le Blond défendait un poil bas dans le terrain. Bam, MUSEAU! Et bon anni, surtout!

2. L'attentionné banc de Sparte a entonné sa célèbre version de l'Hymne à l'Amour -et dont les paroles contiennent surtout le mot "dégueulasse"- alors que le Blond venait d'attaquer une balle aux trois mètres dans le mur adverse. Heureusement qu'il y avait un mur, d'ailleurs. Sinon, on retrouvait le ballon dans les Bains de Charmey.

3. Pendant toute la semaine, le Blond a essayé d'organiser un truc pour après le match. "Eh, les gars, on va manger une pizza après le match?" "Ouais, on verra, peut-être..." "T'inquiète pas, pas besoin de réserver... On verra sur le moment." De quoi lui miner le moral? Non: il avait compris que se tramait dans son dos une surprise, du côté de Belfaux.

4. L'attentionné Président a décidé de faire tomber son bus en panne à 200 mètres de Léon-Michaud, au retour, afin d'obliger le Blond (oui, quelques autres aussi, dont un Gros Doudou qu'on avait jamais vu courir aussi vite) à pousser l'engin.

5. L'ensemble de Sparte a chanté "Joyeux anniversaires" 214 fois en l'honneur du Blond, en tous lieux et en tous temps. Parce que la vérité, c'est qu'on l'aime, notre Blond!

D'ailleurs, trêve de plaisanterie, le Blond a été très bon durant le match contre Bösingen. Impérial. Les pruneaux qu'il a infligé au sol de Bösingen ("Boingues", en français, paraît-il) ont d'ailleurs inspiré une chanson à une blonde, ainsi qu'à une ex-blonde postées dans les tribunes. Ça faisait: "Savez-vous planter des plombs, à la mode, à la mode, savez-vous planter des plombs, à la mode d'Yverdon?" C'est très joli et très poétique, bravo.

Ce qui était moins joli et moins poétique, c'est de constater la transformation de nos Spartiates en hommes de Néanderthal -non- de Crô-Magnon -non- ... en RHINOCEROS LAINEUX dès qu'on les met en présence de quatre bouteilles de whisky. Dommage que c'était gratuit, les mecs, sinon, vous auriez relancé l'économie écossaise tout en vous faisant plaisir. Par contre, un fidèle supporter qui avait fait le déplacement a été tout retourné par cette attitude éthylique. Le pauvre: il en a retourné sa Coupe Danemark, à peine arrivée sur la table. Pas grave, ni une ni deux, il a saisi le paquet dégoulinant à pleines mains et a tout remis en place. On n'y voyait que du feu. Et qu'importe si la glace avait un petit goût de sauce aigre-douce, vestige du repas qui précédait. Les apparences étaient sauves.

Et on terminera par un proverbe local, à prononcer d'une voix mièvre en tapant des mains: "Basigha... Basigha..."

Lundi 15 octobre 2012. Le point commun entre les pandas et les centraux? Ces deux espèces sont en voie d'extinction selon le WWF. Alors, pour les pandas, on ne se prononcera pas, mais pour les centraux, c'est très vrai. Comme déjà conté en ces lieux, notre dévoué Krakou s'est pété le pied voilà quelques temps par pure grandeur d'âme. Problème, à la veille du match contre Lancy, Roger a trouvé malin de rester bloqué au lit avec 40°C de fièvre, tandis que le dos de Luigi a trouvé malin de rester bloqué tout court. Bien les gars, bien. Dans deux semaines, on aligne Wolverine et le Président au centre, pas de soucis. Bon, finalement, notre Gigi adorée a fait des miracles avec ses petits doigts et l'un des deux centraux a pu être aligné tant bien que mal. On vous laisse deviner lequel.

Au rayon infirmerie, on signalera encore les péripéties de Gros Doudou, qui a définitivement un problème avec les autorités. Jugez plutôt: cela faisait trois semaines que l'armée lui cassait les noix de cajou, à peine avait-il digéré l'euphorie du retour que, bam, au détour d'un point litigieux, le Président lui a mis un coup de boule dans les Grosses Doudouilles! On sait pas très bien s'il riait jaune, s'il pleurait de rire ou s'il avait pris de la drogue, mais en tout cas, le pauvre, il a dû sortir. Et du coup, qui est-ce qui a pris la passe? Le présideeeent. Si c'est ça que t'appelles "faire jouer la concurrence", Président, pas de soucis. On note.

Bon, pour en finir avec Gros Doudou, signalons quand même que nous sommes heureux de le revoir en forme. Son calvaire à l'armée est terminé. Il témoigne, en exclusivité pour votre blog préféré: "C'était horrible. Pendant trois semaines, je me suis enfilé des saucissons et des bouteilles de vin tous les soirs." Aïe, on compatis. Welcome back, Gros Doudou!

Vendredi 12 octobre 2012. Hier soir, un de nos Spartiates était très en forme. 1) Coach: "Bon, les gars, ce soir, c'était très court, mais au moins, nous avons réussi à maintenir notre concentration, c'est ce qui compte." Spartiate très en forme: "Ouais. D'ailleurs, c'est ce que je dis tout le temps à ma copine!" Clap, clap. Evidemment -pas que vous ne vous fassiez des films- le Coach parlait de l'entraînement. Le Spartiate, lui, on sait pas. 2) "En rentrant, j'ai touché tous les bords!" Pour pas que vous ne vous fassiez des films, précisons que notre Spartiate très en forme venait de ranger un caisson. Bref, hier soir, un de nos Spartiates était très en forme.

Mardi 9 octobre 2012. Un Luigi, un D'Artagnan, deux ou trois bûcherons, un grand Duc, du cuir, des moustaches: La Marive avait un petit air de bal masqué, samedi dernier, à l'occasion du Moustache Day. C'était cool, d'autant que le public avait joué le jeu, comme chaque année.

AH ! D'ailleurs: exhumons une anecdote qui date de l'année dernière mais qui n'avait pas eu l'honneur du blog. Une supportrice anonyme (*nom connu de la rédaction et porté également par Gros Doudou et son frère), savait que sa moustache-postiche lui donnait droit à un verre gratuit. Entre deux sets, elle se mit donc un quête du dit-verre. Mais comme le savent les habitués de Sparte, notre buvette n'ouvre qu'à la fin du match. Contrairement à un stand sis hors de La Marive et monté à l'occasion d'un événement qui n'avait rien à voir, mais alors vraiment rien, avec notre Moustache Day. Vous imaginez la scène:

- Oui, bonjour, un thé froid s'il vous plaît.
- Voilà! Trois francs, madame!
- Mais... (Geste appuyé désignant sa fausse moustache; clin d'oeil).
- Mais... ? (Moue dubitative).
- Ben... J'ai une moustache!!!
- Euh... Ah... Oui... Et?
- Ben j'ai droit à un verre gratuit!
- ... (Ne comprend vraiment plus rien).

Alors, bon, donc, précisons en vue des Moustache Days du futur : le verre gratuit, c'est bien à notre buvette, après le match, et pas dans tous les stands et bars du Nord vaudois. Mais c'est notre faute, hein, on avait pas été clairs!

A part ça, tout s'est déroulé à merveille. Histoire de marquer le début de son règne par un acte de bravoure digne de son rang, le Coach s'est planté dans les positions au début du premier set. Du coup, on a eu l'air tout paumé sur le terrain, mais c'était voulu. Et on va vous dire pourquoi. Ainsi, Saxon a pris confiance, et au début du deuxième set, BAM!, on les a pris en traître! Bien joué Coach, bien joué. Finement pensé.

Bon, après, le lendemain, ça c'est moins bien passé. Forcément. Un match le lendemain d'un Moustache Day. Pourtant, nous avions tout fait pour être au top. Nourriture équilibrée. Réhydratation consciencieuse. Dodo avec les poules. Bref, on a tout fait juste, mais ça a pas suffi.

Et on termine ces échos par une petite vidéo qu'on ne commentera pas. On remercie Djoko pour la mise en ligne et les sous-titres. A posteriori, c'est vraiment drôle. Sans rancune!

Ah mais nom d'un ouaf, on allait oublier le top! Aujourd'hui, c'est un top spécial "action généreuse".

1. Le Prix Nobel de la générosité est remis à Krakou, à l'unanimité du jury. On vous explique: jeudi, le Coach était dans une situation très embarrassante. Il devait décider qui, des treize Spartiates licenciés, ne serait même pas sur la feuille de match contre Saxon. Krakou, pour lui simplifier la tâche, s'est, dans un élan d'empathie fort louable, pété le pied. Aïe, Krakou. Et bon rétablissement, surtout, copain!

2. Le deuxième prix revient à la maman d'Olaf (on n'a pas trouvé mieux comme nom d'acteur porno allemand... des idées?), qui a pourvu son rejeton d'une pilosité bien morne. Ainsi, malgré une tentative active d'obtenir une moustache pour le Day du même nom, Caramba, encore raté. Alors, pourquoi saluer la générosité de sa maman? Parce que du coup, Olaf est le seul qui n'a pas l'air d'un acteur porno 80's sur la photo d'équipe. Ce qui est un comble.

3. A Gros Doudou pour avoir laisser un gros paquet de bonbons sur le banc avant le 4e set. On a tous pris deux kilos, mais merci, c'est cool quand même.

4. Aux Valaisans de Saxon pour avoir passé une partie de la soirée avec nous. Grande classe, les mecs !

5. Allez, la minute fleur bleue: le cinquième prix est pour toi, public, qui était si nombreux pour nous samedi après-midi! On a kiffé!

Dimanche 23 septembre 2012. Décidément, notre Coach, il sait trouver les mots. "Bon, les gars, tout ce qu'il faut, maintenant, c'est bouger, bouger!" OK Coach, on note, et voilà la bande-son d'un prochain entraînement.

Vendredi 21 septembre 2012. La saison est lancée et, autant le dire d'entrée, on est parti pour bien se marrer. On est beaucoup, on est cools, on est forts, donc a priori, on va rire. En tout cas, hier, à la montagne, on s'est bien marré. Difficile à dire si c'est l'altitude ou quoi, mais toute l'équipe était assez euphorique, à l'image de Krakou, qui s'est pris pour Shaquille O'Neal lors d'un temps-mort (lors duquel le Coach venait de nous dire de rester "calme et concentré") et qui a failli décrocher un pauvre panneau de basket qui n'avait rien demandé. Calme et concentré, Krakou, nikel, change rien.

Sinon, au rayon "gestes de génie", on relèvera un service de Roger tout à fait remarquable, ainsi qu'un immense museau infligé par Dédé à un pauvre Chaux-de-Fonnier. Jusque-là, rien de particulièrement inédit... sauf que l'arbitre avait sifflé trois secondes avant. Mais voilà, notre Dédé, c'est une machine: une fois que le geste est lancé, il va au bout, c'est tout.

Pour finir, info essentielle: cette année, nous disposons d'un coach. Et il est fort. La preuve dans le premier top de la saison.

1. Coach: "La prochaine fois que tu entres, lui, tu l'allumes." Spartiate: "Tu veux dire que je dois lui servrir dessus?" Coach: "Non, tu l'allumes, quoi!" Ah ouais. Si ça c'est pas de la consigne!

2. Etape 1. Bloqueur: "Touchééééée!". Etape 2. Trois de ses coéquipiers auprès de l'arbitre: "Elle est dehors! Elle est dehors!" Ouais. La mauvaise foi, c'est bien, hein, on adore, mais des fois, ça se voit.

3. La palme de la passe la plus dégueulasse de l'année est d'ores et déjà attribuée. Le lauréat, Gros Doudou, pris au dépourvu par une balle qui lui est arrivée très fort dessus et qui l'a tout simplement décuplée. Il l'a touchée avec les dix doigts, ça oui, mais en dix temps. Franchement, des comme ça, on en voit rarement. La chute de l'histoire? Elle n'a pas été sifflée.

4. La bande d'indiens d'Amérique du Nord (vaudois) sur le banc. Woulouloulouloulouloulou!

5. "Quand La Chaux-de-Fonds se met à chanter, c'est Yverdon qui va nmflekfhrmtgn!" Un spectateur avait visiblement dans l'idée de nous chauffer la moindre, mais il a pas été au bout de sa phrase de façon audible! Dommage, on aurait adoré! Vraiment, hein!